A l’époque lointaine où Le Père Goriot – Balzac, 1834 – était une lecture commune de quatrième, la morale de Rastignac, ‘’ A nous deux maintenant ! ‘’ archétype du héros provincial, méditant sur les hauteurs du Père Lachaise après la mort du Père Goriot, après être monté à la capitale, faisant fortune en découvrant les vices inhérents à la réussite et au pouvoir ; était une formule connue et intégrée de la majorité des français. Paris et le désert français.

Ce modèle fonctionna pendant cent-soixante ans, avec la centralisation et le jacobinisme de la France, il était possible jusqu’en 1990, de faire fortune à Paris dans des activités qu’on peut nommer parasitaires ; politique, journalisme ou avocature, par ruse, centralisation oblige, la machine capitaliste ayant besoin d’employés bien rétribués pour assurer son existence. Il n’y a pas de date officielle de décès de cette maxime, mais le défilé populaire en faveur de son propre rempalcement par l’Afrique, le 21 Avril 2002 par une génération d’imbéciles ayant aujourd’hui 45 ans et plus, le barrage contre le fascisme de Jean-Marie Le Pen, approuvé par l’ensemble de la population, fera office de. L’agent Gilles Kepel dirait à raison qu’il y a congruence, même synergie et logique entre ce pouvoir minable bourgeois depuis 1815, et une volonté de disparaître, effective après sept générations, soit deux-cent ans. La bourgeoisie tu l’aristocratie, puis les pauvres, puis elle-même.
Au même moment alors que l’île de France devient totalement africaine, le projet du Grand Paris voit le jour. Il s’agit d’un ensemble de métros reliant les villes des banlieues difficiles d’accés sans véhicules, un grand périphérique. Les travaux commencèrent en 2007, pour finir, après des retards, vers 2030, coincidant avec l’Agenda 2030, le Great Reset voulu par une partie des élites, formés d’individus sans racines ethniques et ne possédant rien.
Mais, question rhétorique, peut-on passer de à nous deux Paris – Rastignac était seul sur la colline de Montmartre – à, à nous deux le Grand Paris, quand la France se rétrécit chaque jour ? Sur le papier impossible, mais étudions le projet dans sa globalité, en cette année ou, quand la Chine est leader économique, le Paris-Saint-Germain est le centre du monde footballistique.

Le Grand Paris express expliqué :
Avant Paris brillait avec ses multiples expositions universelles, sa technologie – la ville lumière car elle montrait ses avancées technologiques -, ou ses femmes – le centre mondial de la prostitution -, dont Céline disait qu’elles étaient superflus et dépassé après 1889. Paris brille-t-elle maintenant autrement que par Ousmane Dembélé ?

Comparaison n’est pas raison, dicton idiot, nous allons le voir en prenant l’exemple de la Chine sur la même période. Pendant longtemps la Chine fut en France un livre de Roger Peyrefitte, Quand la Chine s’éveillera, 1973, posé dans chaque famille bourgeoise montrant le faciès énigmatique et un peu stupide d’un gamin bridé dans une usine, qui devait endormir l’occident après son éveil. Hormis quelques hippies personne ne voyageaient plus loin que l’Angleterre et le Maroc alors. Tout cela était abstrait et lointain.

Les fascistes cultivés – la culture ne peut être que fasciste – avaient bien analysé l’importance de la Chine dans Rigodon, terminé le jour de la mort de Céline le 1er Juillet 1961, et arrivaient à la même conclusion. L’auteur prévoyait le déferlement des Chinois sur l’Europe, plus que Trump ou Poutine, Céline pensait que la Chine dominerait tout.
Je vous accorde…mais on a vu pire, bien pire…et on verra je vous assure encore bien plus chouette…les Chinois à Brest, les blancs au pousse-pousse, pas tirés! dans les brancards!…que toute cette Gaule et toute l’Europe, changent de couleur, qu’ils ont bien fait assez chier le monde!…
La seule question de cette domination posée encore dans Rigodon est de savoir si elle sera bénéfique à la France cette domination mondiale. Les chinois voudront-ils sauver la France malgré sa volonté de mourir dans l’Afrique, eux aussi un peu embourgeoisés et sensibles aux cultures mourantes, et philanthrope pour de vrai ?
… qu’ils viennent qu’ils osent les Chinois, ils iront pas plus loin que Cognac ! il finira tout saoul heureux dans les caves, le fameux péril jaune ! encore Cognac est bien loin… milliards par milliards ils auront déjà eu leur compte en passant par où vous savez… Reims… Épernay… de ces profondeurs pétillantes que plus rien existe…
L’africanisation de la France est finalement le dernier avatar de son génie. Seul un peuple qui a pû s’oublier des centaines d’années individuellement dans l’édification de cathédrales peut pareillement célébrer quotidiennement sa disparition dans l’Afrique. Elie Faure, dans son indépassable Histoire de l’art, qui mérite une urgente republication, car mis au rebus dans le Great Reset littéraire, remplacé au niveau mondial par l’inutile Gondrich, énonce ce fait. Race et art sont indissociables.
Il semble que de loin, de haut, nous ne puissions envisager l’histoire d’une grand race que par les caractères généraux qui la dénoncent. Elle nous paraît alors tenir tout entière dans une œuvre particulière, prendre pour ainsi dire une œuvre visible, tangible, où toutes ses aventures d’intelligence et de douleur apparaissent comme sublimées «… »Le héros de la France c’est la cathédrale.
Le chinois contrairement au blanc, au gaulois, à la mémoire longue, son traumatisme fut cent ans de mise en esclavage depuis la guerre de l’opium 1842 jusqu’à l’arrivée de Mao en 1949, une population sous substance et des femmes soumises par millions à la prostitution. L’empire dit britannique ou anglo-saxon, a fait la même chose avec la Chine depuis sa victoire contre Napoléon en 1815. Elle a écrasé l’adversaire, le rendant esclave commercialement.
Mais la Chine a continué son évolution depuis l’arrivée de Mao il y a soixante-seize ans en 1949, elle a dévelloppé l’agriculture, puis l’industrie, et enfin la haute technologie tout en ayant une population de 1.3 milliards d’habitants, ethniquement unie, avec un niveau intellectuel et d’éducation supérieurs ; quand la France et le monde blanc en général ne fait plus d’enfant, et ne produit plus rien.
La Chine c’est bientôt Pékin – Shanghai 200kms en 9 minutes, 1000 kms h, quand le français fait son trajet son trajet Montparnasse – Denfert-Rochereau dans le même temps, trois stations, identiques depuis 1908.
La France a fait le chemin inverse de la Chine, elle a d’abord liquidée son industrie puis son agriculture en même temps que sa population souche toujours en déclin, pour mettre en place un vrai régime communiste qui ne dit pas son nom, quand officiellement la Chine où se trouve la plupart des grandes fortunes, est communiste. Mais la Chine qui produit tout, ne fabrique pas de Teddy Riner, pas de Kilian M’Bappé, pas de Yannick Noah, et autres héros populaire.
Que ferait Rastignac aujourd’hui ? Il trouverait un boulot de fonctionnaire comme Houellebecq, avant comme lui de boire, ne pouvant que constater la disparition d’une civilisation ? Ou espérerait-il le salut par la Chine ? Une vraie vengeance contre cette culture ‘’ anglo-saxonne ‘’ qui a détruit la France et tenté de détruire la Chine il y a deux-cent ans.


