» Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » Les Animaux malades de la peste, 1668
Pourtant préfecture des magnifiques Côtes d’Armor, Saint-Brieuc est une ville fort méconnue car, elle est très moche ce qui est rare pour une ville bretonne ; sans même avoir été bombardée, elle n’est pas en bord de mer, et Vincent Lapierre n’a pas daigné montrer le grand remplacement à l’œuvre, pas spectaculaire malheureusement avec des zones biens délimitées, mais bien diffus comme une odeur fécale, bien visible aux alentours de la gare ; et dans ce qui sert de centre commercial – quand on arrive en province la notion de centre commercial ressemble plus à un bric à brac hétéroclite composée d’une FNAC en désuétude, un supermarché avec des roms pas lavés agressifs, un paki refourguant des chaussures de sport hors de prix et pas mal de locaux vides, un pauvre café à la sortie où personne ne risque la terrasse pour cause d’allogènes -. Du suicide lent et décidé.
Quiconque s’est promené dans cette ville depuis dix ans doit reconnaître qu’elle pourrait être belle, bien arrangée, mais que le mélange d’une architecture déréglée, et l’arrivée de toutes les nouvelles populations – afghans, pakistanais, beaucoup de tchétchènes fous, en plus des africains – rend l’ensemble infernal.
La ville est surtout connue pour sa pêche à la coquille Saint-Jacques, 9 000 tonnes en 2024- 2025, pêche sévèrement encadrée pour les non professionnels afin d’assurer le renouvellement, avec maillage strict de 11 centimètres, et 20 prises maximum par jour et par personne. La police ne plaisante pas, quand elle laisse dealers et pédophiles en liberté, elle sanctionne les délinquants de la coquille à 300 euros d’amende. Ainsi cette année, un père et son fils tout heureux de rapporter 40 coquilles, se sont vus fort justement pénalisés car un des deux pêcheurs était resté sur le bateau, pour aider l’autre, ils n’avaient droit qu’à une retenue de 20 éléments. Ça fait plaisir de voir une police active solutionnant les vrais problèmes. Histoire véridique. Je les aurais personnellement mis en prison pour retenir la leçon
Une autre histoire relayée par Ouest France, omettant malencontreusement de préciser qu’il s’agit d’illégaux africains, braconnant, qui ne recevront aucune sanction si ce n’est une prochaine naturalisation française qui leur permettra de faire venir des nouveaux bretons africains.
Huit personnes ont été contrôlées, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre 2025, aux alentours de 4 h, à Martin-Plage, à Plérin (Côtes-d’Armor), par les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) de Saint-Brieuc. Elles pêchaient illégalement des coquilles Saint-Jacques. Une pêche illégale, car en dehors des horaires autorisés de pêche à pied, mais aussi parce que les saint-jacques récupérées étaient trop petites. En effet, ces dernières mesuraient entre 6 et 10 cm de diamètre, alors que la réglementation impose qu’elle mesure plus de 11 cm.
La campagne à la coquille Saint-Jacques s’ouvre le 1er octobre, le point sur la saison 2025-2026
Des amendes jusqu’à 22 500 €
L’intervention des policiers a permis de remettre le butin à la mer, soit 180 saint-jacques, un bébé homard et un tourteau. Les huit personnes contrôlées, toutes de nationalités étrangères, travaillent dans le milieu de la restauration. Les pêcheurs risquent des amendes pouvant aller jusqu’à 22 500 € pour chacun des trois délits constatés.
L’enquête est désormais entre les mains des affaires maritimes, compétente en la matière.
En football, Guingamp prenant toute la lumière des Côtes d’Armor, la ville ne rayonne pas en sport. C’est pourtant là qu’elle attire l’attention depuis une semaine en luttant pour les droits de l’homme, pour les droits des Africains plus précisément. C’est une bonne nouvelle.
Coralie Labbé, directrice du stade Briochin aide la France en se battant pour que l’africain Jessy Kitenge reste en Bretagne, qui ne pourrait vivre sans cet arbitre d’exception, étudiant en AES de plus, les études en France étant une usine à chômage blanc, et à naturalisation africaine, pour 90% des étudiants. La méritocratie républicaine n’étant destinée qu’à une minorité intégrant les écoles d’ingénieurs, le reste des diplômes servant de décoration.

Notre étudiant arbitre doit rester en France, il bénéficie en tout cas d’un soutien officiel de l’état, et la population ne voit que du positif à sa présence.
Chaque week-end ou presque, c’est lui qui ordonne, interdit, dirige les joueurs. En tant qu’arbitre de district, niveau départemental dans le football, c’est lui l’autorité sur le terrain. Mais dès qu’il siffle la fin de la partie, c’est une toute autre vie qui commence.
Jessy Kitenge Yimbi est né en République démocratique du Congo il y a 22 ans. Enseignant et fan de football, il s’est investi il y a deux ans en politique, et se retrouve suppléant sur une liste électorale pour les législatives. La situation se retourne. Très vite, il se retrouve en grave danger et doit fuir le pays, sans famille.
Étudiant en AES, arbitre de football… et menacé d’expulsion
Il débarque à Saint-Brieuc en septembre 2024. Pourquoi Saint-Brieuc ? « C’est un hasard total, confie Coralie Labbé, directrice du stade Briochin. Le jeu des passeurs ».
Comme il aime le football, et l’arbitrage, il tape à la porte du Stade Briochin, qu’il rejoint en janvier 2025. « Là, il s’est trouvé au bon endroit au bon moment. Un club de football comme le nôtre a toujours besoin d’arbitre. On a noué des liens. Jessy est quelqu’un de droit, consciencieux ».
Il s’est trouvé au bon endroit au bon moment. Un club de football comme le nôtre a toujours besoin d’arbitre. On a noué des liens. Jessy est quelqu’un de droit, consciencieux.
Coralie Labbé, directrice du stade Briochin
Jessy suit une formation et acquiert une licence d’arbitre en bonne et due forme. Aujourd’hui, il continue d’ailleurs d’officier sur les terrains de district des Côtes-d’Armor. Où il sait se faire respecter.
Parallèlement, le jeune homme s’est inscrit à l’université en AES (Administration économique et sociale) et s’est porté bénévole pour les restos du cœur.
Demandes d’asile rejetées
Mais voilà, Jessy a beau avoir une licence d’arbitre et une carte d’étudiant, il n’a pas de papiers qui l’autorise à rester sur le territoire français. Soutenu par le Stade Briochin, ainsi que par une association étudiante, il a fait deux demandes d’asile. Refusées. Il est désormais menacé d’expulsion, et devrait recevoir une OQTF prochainement.
Hébergé chez un compatriote congolais, il va de moins en moins bien et ne voit pas d’issue à sa situation. « C’est compliqué, admet Coralie Labbé. Il nous dit « il faut bien que je continue à vivre », mais on le soutient car on a parfois peur qu’il fasse une bêtise ».
Aucune nouvelle de sa famille
En plus d’être menacé d’expulsion, Jessy n’a plus de contact avec sa famille depuis un an. Il n’a d’ailleurs plus de nouvelles du tout, et ne sait même pas s’ils sont toujours vivants.
« On le voit tous les jours ou presque, on veut lui montrer qu’on est là, qu’il y a encore de l’espoir », insiste Coralie Labbé. Espoir ? Le Stade Briochin veut faire une demande de titre de séjour auprès de la préfecture des Côtes-d’Armor, dès que ce sera possible. « En même temps, on ne veut pas non plus lui donner de faux espoirs », concède-t-elle
Dans une ville minée par l’alcoolémie et l’invasion africaine, l’important est que Jessy ne fasse pas de bêtise.
En 2025, une OQTF massacrant la petite Lola va être soignée pendant des dizaines d’années gratuitement. Croire que ce génie africain sera déporté relève de l’idiotie ou de la mauvaise foi. Je suis pour d’ailleurs que n’importe quel africain obtienne un passeport français, sans même le demander. Les autorités doivent aller directement voir le 1.3 milliards du continant et leur proposer l’offre. Ça ne serait que justice.
La fable de La Fontaine est toujours d’actualité, elle est juste inversée. Le pêcheur de coquille Saint-Jacques est coupable, Jessy est français.
» Selon que vous serez blanc ou noir, les jugements de cour vous rendront noir ou blanc. »



