Gastronomie française, de l’infini au zéro

La nourriture française, la nourriture de M. Toulemonde il y a cinquante ans, peu onéreuse, était, et était considérée comme la meilleure du monde, et une partie importante de son mode de vie, et de la douceur de vivre de la France.

Les restaurants ouvriers à Paris jusque dans les années 1960, offraient à des prix ridicules des plats qui coûteraient aujourd’hui une somme importante. Paul Bocuse et d’autres chefs vendèrent alors la cuisine française grâce à la télévision. La France rayonnait de par sa cuisine. Marthe Mercadier, comparse de la communauté, jouait le rôle de la femme à tout faire, acceptant poliment les remontrances corsées du génie de la cuisine.


Car la cuisine n’est pas seulement un acte nécessaire à la survie d’un individu, elle peut confiner au sacré, en France, surtout depuis le suicide de François Vatel en 1671, ne supportant pas que les fruits de mer ne soient pas arrivés pour le dîner donner par Condé à Chantilly pour accueillir Louis XIV.

En cinquante ans, manger bien est devenu difficile pour un français moyen, économiquement. Une photo valant souvent mieux qu’un long discours, la France est le pays d’Europe qui a le plus de restaurants – c’est le nom officiel – Mc Donald. Ils ne sont pas bon marché, et aucun agent d’état ne force les gaulois à y manger. Il y a une acceptation lente de la disparition de la France, une volonté de mourir. Il y a 1 500 McDo, soit un pour 44 000 habitants. Génocide culinaire. A force de mettre de la merde dans le corps, on peut supposer qu’on a de la merde dans la tête.

Comme le TGV à la pointe du progrès devient obsolète à l’heure chinoise où Pékin – Shanghai est prévu pour effectuer 200 kms en 9 minutes ; le français a échangé volontairement le coq au vin et le poulet à la crème contre des nourritures orientales, couscous, kebab, falafel, voir africain, vente de poulet attiéké sur les marchés. Ou du McDo, la cuisine française devient une cuisine parmi d’autres.  » Il y a des cultures en France  » comme disait Macron. La consommation – certes excessive de vin -, a été remplacée par tout un tas de boissons sucrés, sodas ou alcool.

Céline toujours dur avec ses congénères reconnaissait que ‘’ Les français sont des raffinés de la gueule. ‘’ comparable à aucun autre peuple. Cela est globalement du passé, seule une minorité de gaulois se soucie encore de ce raffinement. Comme avec la ‘’ musique ‘’ rap prenant la place de Brel et Brassens, ou la culture hébraïque Hanouna remplaçant la dernière séance à la télé, le français veut culinairement crever.

En quelques dizaines d’années, le pays est culturellement ravagé, le français ne lit plus, la vue, – même des romans de gares -, écoute de la merde, l’ouïe, mange de la merde, le goût, regarde de la merde, la vue; il ne touche plus grand-chose avec sa vie d’esclave du tertiaire. Ses cinq sens sont obstrués par du parasitisme.

L’invasion est d’abord culturelle, rendant difficile reconquête ou séparatisme, interne à sa biologie, un préalable à l’invasion ethnique et migratoire.

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